2018

RAPPORT MORAL (AG du 3 mars 2018)

 

 

 

Cher(e)s  sociétaires

 

 

 

         Voilà encore une année qui s’achève pleine d’activités, ce qui montre, si nécessaire était, la belle vitalité de notre société. Le conseil d’administration, qui se réunit 4 fois par an, travaille avec vigueur à la bonne marche de nos réalisations.  Ils sont une poignée, qui œuvre avec une énorme passion et une constance sans faille pour organiser cette Assemblée générale, la semaine de la Francophonie, le Printemps du Livre, la Journée de Clermont, ou les Vendredis de la SAS. Tous œuvrent avec le même enthousiasme pour que l’annuaire et la revue Point à la Ligne, voient le jour !  Et puis, il ne faut pas oublier les poètes pleins de verves et de rimes qui donnent une magnifique image de la poésie dans notre département.

 

Je voudrais ici en votre nom tous les remercier du fond du cœur. Et j’ajouterai que le C A fait de son mieux pour résoudre les problèmes qui se présentent à lui, problèmes parfois fort surprenants. Et cette année nous avons été servis.

 

Donc notre remarquable activité ne se fait pas sans labeur, pas plus que l’image que nous donnons. Encore merci à tous ; je suis très heureux de travailler avec vous tous.

 

Je voudrais également chaleureusement remercier tant pour leurs aides financières que matérielle, le Département et la commune annexe de Seynod.

 

Mais comme certaines et certains ont pu le montrer auparavant, j’aimerai parfois de la part d’autres sociétaires qu’ils s’investissent, même ponctuellement. Vous voulez aidez la SAS ?  Vous pouvez distribuer un maximum d’annuaires et revues autour de vous ; vous pouvez mettre sur la 4è de couv, notre logo si vous êtes en auto-édition ; vous pouvez partir à la pêche aux mécènes pour assurer la pérennité de la revue. Il n’y là que quelques exemples… et je suis sur que vous en trouverez d’autres.  La SAS n’existe que par nous tous. Seule, elle dépérit !

 

Ceci dit, je vous souhaite à tous une excellente année littéraire. Merci à tous et bonne continuation à tous.

 

RAPPORT D’ACTIVITÉ  2017 de la Société des Auteurs Savoyards

 

 

 

 

L’année 2017 a été ponctuée par de nombreux évènements.

 

Tout d’abord, nous avons eu le plaisir d’accueillir parmi nous madame Guthrie,  messieurs Pierre Hoffman, Jean-Pol Beaumont et Emmanuel Condemine.

 

Cette année, LIRE SUR LA COLLINE, dans le cadre de la semaine de la Francophonie du mois de mars, un concours de dictée a permis une belle remise de prix ainsi que le concours de poésie, avec deux sections enfants, en partenariat avec Canopée Annecy, et un concours adulte sous l’égide du Cercle des Poètes Retrouvés. Les poèmes des lauréats seront merveilleusement dits par le comédien Alain Carré. Après le spectacle de Bernard Pivot  LES MOTS M’ONT MANGÉ, le samedi soir, le Salon du livre du dimanche était une réussite, avec les visites de monsieur le préfet et du député de circonscription.

 

Le samedi 30 mars un hommage était rendu à Pierre TOURNIAIRE qui, après son récital reçut une plume de cœur de la Société des Auteurs Savoyards.

 

Le premier dimanche d’Avril La SAS tenait salon du livre à Aix-les-bains. Tous nos remerciements à Roger Moiroud pour le travail considérable qu’il a fourni pour œuvrer à une belle réussite.

 

La plume de Cœur fut remise à Dorine Geneux pour : TU T’RAPPELLES DIT ?

 

 

 

Pour les vendredis de la SAS

 

Le 17 février : Georgette Chevallier  Annecy et son lac vu par les écrivains

 

Le 24 mars : Jean Travers  Algérie, la dernière guerre des appelés

 

Le 19 mai : Marianne Henriet   Donner l’envie d’écrire aux enfants et aux adolescents.

 

15 septembre : Daniel Thierry Coulon    Conte et poésie H2O avec acquavivo

 

31 octobre  Lectures de contes de Haloween (Amis du vieux Seynod)

 

24 novembre : Bruno Arts    « Couttet champion »

 

A ce sujet nous nous interrogeons sur la localisation, la communication et les thèmes de ces vendredis. Un comité s’est mis en place dont l’animateur est Philippe Janon Christian.

 

Un beau numéro de POINT à la LIGNE est sorti en 2017. Nos remerciements vont à Didier Waret dont le travail minutieux et la constance font merveille. Un autre numéro sort en 2018 ainsi que l’annuaire des Auteurs Savoyards.

 

Le 17 septembre, à l’occasion des journées du patrimoine, le salon du livre de la SAS assiste à la remise de la plume de vermeil à Georgette Chevallier que Léo Gantelet a pu présenter dans ses mérites multiples.

 

Cette année aucune plume d’or n’a été attribuée.

 

La réunion du 28 octobre à Malaz, sur le thème édition et diffusion pour les écrivains, a été annulée.

 

Bien entendu, n’oublions pas le travail assidu du conseil d’administration, au moins une fois par trimestre et nos remerciements vont à notre président Michel Germain pour tout le travail qu’il accomplit.

 

Je vais maintenant laisser la parole à Marie-Jo Thabuis, la présidente du Cercle des Poètes Retrouvés, qui va nous présenter l’activité riche et conviviale de ses membres.

 

 

 

En mars se déroula le Festival de la Francophonie

Mesdames messieurs les élus (à adapter aux présents)

 

Chers amis

 

 

 

         Vous voilà donc réunis pour la 5è fois dans le cadre de ces journées de la Francophonie. (Mille excuses pour mon absence, mais en ce moment j’achète des nems à Saigon).

 

 

 

         Nous avons beaucoup de chance d’apprendre, de parler et d’écrire la langue française, une des plus belles langues du monde. Certains nous disent qu’elle est difficile à apprendre, d’autre qu’ils y trouvent des joies immenses voire de la jouissance, comme me l’a dit un Kenyan, d’autres encore ajoutent que nous la défendons bien mollement et qu’il nous faudrait prendre exemple sur nos amis romands, wallons ou québécois. Je souscris entièrement à cela.

 

Plus de 275 millions de terriens parlent notre langue maternelle. Ce serait la 3è du monde derrière l’anglais et le mandarin ! Alors secouons-nous pour Elle.

 

En tous cas, ce que je sais moi, c’est que lorsque je m’attable à mon écritoire des ombres, je n’ai pas le droit d’abîmer, de maltraiter et encore moins de galvauder ma langue. Je me dis cela, en toute modestie, car avant moi, il y eut tellement d’écrivains de renom, que l’on se doit d’écrire avec notre cœur cette belle langue. C’est aussi une façon de les remercier tous de Molière à Malraux, de Bossuet à Aragon. Notre langue véhicule de par le monde la France et contribue à donner de notre pays une image de culture, du bien écrire, même si certains, comme les Chinois, voient en nous de grands romantiques. J’ai beaucoup voyagé (et je ne suis pas le seul ici) et j’ai pu constaté cet amour de notre langue de Pékin à Cuzco, d’Edimbourg à Agadir.

 

Nous devons nous battre pour Elle, avec tout notre cœur. Ceci dit, je n’ai rien contre les langues basque, bretonne ou corse, mais le Français est notre langue, un des ciments, symbole fort de notre Nation. Alors à tous les auteurs ici présents, mais aussi à vous tous, continuez de bien écrire. Et même si nous ne sommes que des gâtes-papier, le Français a besoin de nous tous.

 

Je vous souhaite une heureuse semaine de la francophonie et avant de vous quitter, je voudrais remercier très chaleureusement Françoise Camusso et Joëlle Perradin  pour leur aide et surtout leur enthousiasme qu’elles montrent pour la culture et la SAS.

 

Michel Germain

 

 

Le 8 avril 2018, se déroula le 27è Printemps du Livre à SEYSSEL. A cette occasion, Madeleine Covas reçut sa seconde Plume de coeur et Pierre Hoffmann le prix spécial de la ville de Seyssel.

Discours du président

Je voudrais tout d’abord vous dire combien les auteurs de la Société des auteurs Savoyards sont heureux d’être ici avec vous sur les bords du Rhône. En effet, c’est toujours pour nous auteurs un bonheur de venir à la rencontre des lecteurs et j’espère qu’il en est de même pour tous les lecteurs d’avoir eux aussi la chance et le bonheur de rencontrer les auteurs.

 

 

 

         La SAS créée en 1991 et aujourd'hui forte de 140 membres est une association culturelle et littéraire très active.  Nous voici tous réuni ici pour le 28è printemps du Livre de la SAS, salon que nous organisons alternativement en Haute-Savoie et en Savoie (l’an prochain nous serons duc ôté du lac d’Aiguebelette).

 

 

 

         A ce stade je voudrais remercier vigoureusement toutes celles et tous ceux qui depuis des mois on travailler avec ardeur et passion à la belle réussite de cette semaine et de ce salon.

 

Et tout particulièrement monsieur le Maire, qui dès le départ à accepter et accompagner ce projet, Madame Paulette Lenormand de la Municipalité et François Merle véritable cheville ouvrière de ce partenariat auquel nous tenons tant. Egalement chaleureux remerciements à tous de la région et de la SAS pour avoir tout fait pour réussir cette rencontre.

 

Et je voudrais ajouter à ces remerciements forts, et il sait que je le dis sans forfanterie, à mon ami Christian, Christian Monteil, président du conseil, départemental de la Haute-Savoie qui suit pas à la pas la SAS, avec ses visites très amicales à Clermont en septembre, par exemple ; Merci Christian.

 

 

 

         Seysselanes, Seysselans, le S vous sied bien !

 

         Je ne suis pas un sicaire en subucule, ni un sbire en surcot, je ne suis qu’un scribe…

 

Un scribe venu nous dire combien la langue français est une belle langue qu’il nous défendre avec force et passion.

 

         Seysselannes, Seysselans,

 

Je ne vous conterais point ce jour une sabbatine, n’étant pas adepte du sabellianisme, trop sacchareux et trop plein de saccharomyces à mon goût. Je reste au fond d’un sacrarlum, à l’abri d’un sagoutier et à bonne distance d’un sacrificateur saducéen sacrifiant. Je ne sais plus à quel saint me vouer, peut-être à Saint-Vincent pour éviter la saisie-brandon. Tout à coup, j’entends un saki qui court sur un sakieh en manque de salep, quand vient à passer une salangane, friande de salicinées ou de sanguinelle. J’ai tant marché que me voilà en Savoie avec vous ce centième jour, le sac plein de saxifrages saxatiles ou saxicoles et de scabieuses sans scaphidies, pas plus que je ne transporte des schizomycètes sur une schlitte de Schwytz, ma sciatique me l’interdit ! Quant à la schizophrénie ?

 

         Ceci dit, même si la sculpture n’est pas mon fort, et si j’ai peur des sélaginelles, mais bien moins que des sélaciens, je préfère la nuit, le long de la Sélune, m’adonner à la sélénographie, comme tout romancier ! Mais je ne suis point sélène.  C’est là que j’ai rencontré Sémiramis, à l’ombre de séquoias semper virens. Nous avons parlé de Senèque, au moins septante fois, beaucoup plus que de Sepulveda ou de la nécropole de Sérapéum, mais plus que de Stendhal. Rassurez-vous, j’en ai fini avec ma serinette et cet incroyable salmigondis, sans saveur d’un septuagénaire du septentrion et sans sesterce. 

 

 

 

 Cependant la Société des Auteurs Savoyards, originaire de Savoie, sait à quel point cette journée sera, grâce à vous tous, une très grande réussite. Je voudrais encore tous vous remercier et vous souhaiter une très agréable journée en notre compagnie.